S’il est une année dont on se souviendra longtemps, c’est assurément celle de 2020! Plusieurs défis sont nés de la pandémie mondiale de la COVID-19. Apparu tôt au printemps au Québec, ce coronavirus a bouleversé à bien des égards le cours normal des choses. À l’instar des gouvernements fédéral et provincial ainsi que d’autres MRC, municipalités, organismes et entreprises du Québec et d’ailleurs, la MRC de Charlevoix-Est a dû se préparer à intervenir face à cette pandémie et être inventive. Dès le départ, des mesures ont été mises en place pour protéger la santé et la sécurité des employés et pour contrer les effets de l’absentéisme sur le maintien des services aux municipalités et à la population. Le télétravail, culture nouvelle pour notre organisation, est vite devenu l’une des options toutes désignées pour éviter la propagation du virus. Au défi de la gestion des ressources humaines, celui de la gestion des ressources matérielles s’est ajouté, dans la quête du respect des règles sanitaires et mesures de distanciation imposées par la Direction de la santé publique.
La MRC s’est assurée d’une transition vers la période post-pandémie en se préparant rapidement, dès avant la première vague, à la relance et au rétablissement de ses activités, en élaborant un plan de travail où une dizaine de projets porteurs qui permettront une relance de l’économie sur son territoire ont été identifiés.
Par ailleurs, alors que l’économie s’est trouvée au ralenti, notamment par la fermeture, à un moment ou à un autre, et pour des périodes plus ou moins prolongées, des commerces, entreprises et industries, le Service de développement économique de la MRC, Mission développement Charlevoix, a joué un rôle majeur en étant en action dans la gestion de nouvelles enveloppes gouvernementales d’aide financière d’urgence, et ce, à travers le maintien de ses nombreuses activités courantes reliées déjà à la gestion de différents leviers économiques. Au total, ce sont 35 entreprises qui ont été aidées avec le fonds issu du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME) pour un total de 940 668 $. La MRC prévoit que plusieurs autres entreprises bénéficieront des nouvelles mesures annoncées récemment par le gouvernement, dont l’Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM) et le programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME).
Des défis se sont présentés également pour d’autres services de la MRC. Pour celui de l’évaluation foncière par exemple où, entre autres, la collecte d’information par des visites sur le terrain est essentielle et permet d’alimenter les calculs pour la confection des rôles d’évaluation, qui permettent ensuite aux municipalités de fixer et de percevoir la taxation pour chaque immeuble, de nouvelles façons de faire ont dû être implantées (distribution de formulaires d’auto-inspection, etc.). Je remercie au passage les citoyens pour leur collaboration, avec un taux de réponse variant entre 75 % et 87 %, dépendamment de la municipalité. Cela a permis au service de livrer sans retard les rôles d’évaluation qui étaient à confectionner en 2020.
En aménagement du territoire et foresterie, la COVID n’aura pas réussi non plus à contrecarrer les plans et ambitions du service qui a initié et poursuivi plusieurs démarches de planification qui auront un impact important dans les prochaines années. Les processus d’identification des territoires incompatibles à l’activité minière (TIAM) de même que les différentes planifications associées à la gestion du territoire public intramunicipal se sont tous poursuivis, tandis que s’est amorcée l’élaboration du plan régional sur les milieux humides et hydriques (PRMHH). La plupart de ces planifications devront être intégrées éventuellement au schéma d’aménagement. Enfin, le projet majeur de la Pointe-aux-Alouettes a débuté avec la précision du concept d’aménagement et la réalisation de premiers travaux.
Pour le service de la gestion des matières résiduelles, la pandémie n’aura heureusement pas bouleversé les services essentiels que constituent la collecte des déchets et la collecte des matières recyclables, ni l’opération des écocentres. La collecte et la valorisation des matières organiques, qu’on appelle la 3e voie, ont continué d’être une préoccupation et d’alimenter les discussions afin de trouver la solution la plus efficiente, économique et facilitante pour les citoyens, institutions, commerces et industries.
Dans le service de la sécurité publique et des communications, l’attestation de conformité délivrée au printemps par la ministre de la Sécurité publique à la MRC pour son Schéma de couverture de risques en sécurité incendie révisé 2020-2024, suivie de son entrée en vigueur, sont peut-être passées sous le radar, mais il n’en reste pas moins que la MRC et tous les services de sécurité incendie du territoire se sont dès lors assurés de sa mise en œuvre et continuent leurs opérations, dans le respect des règles gouvernementales édictées, car même en période de pandémie, le feu ne prend pas de répit et la sécurité de la population reste au cœur de nos préoccupations. L’excellente collaboration avec le service de police s’est poursuivie, lui qui a eu fort à faire dans la gestion de ses opérations en cette période de pandémie (tenue de barrages, rondes de surveillance dans les secteurs névralgiques, maintien du respect des règles et mesures sanitaires).
L’Aéroport de Charlevoix a été impacté par la pandémie, la MRC constatant une diminution des revenus de 60 % en 2020. L’appui financier en provenance de l’enveloppe fédérale-provinciale annoncée récemment aiderait à traverser cette période singulière, d’autant plus que nous avons des projets pour notre aéroport dans la perspective de la reprise économique. L’allongement de la piste et l’installation d’un nouveau gestionnaire du secteur privé en constituent les principaux.
Finalement, 2020 n’aura malheureusement pas permis de régler une des préoccupations majeures de la MRC et de ses municipalités, soit celle de l’accès à des services Internet haute vitesse pour l’ensemble de nos citoyens et de nos entreprises sur le territoire, et ce, à des coûts similaires aux grands centres. Des projets ont été acceptés par le gouvernement provincial, mais aucun de ceux-ci n’a concerné notre MRC. Le gouvernement fédéral devrait toutefois prendre la relève pour notre région. La MRC prévoit activer des ressources pour faire un bilan précis de ses besoins, besoins qui ont été exacerbés par la pandémie où une forte proportion de travailleurs se sont retrouvés en mode télétravail et d’étudiants en mode classe virtuelle.
C’est dans ce contexte tout particulier de pandémie et d’économie au ralenti que je suis heureuse d’annoncer que pour l’année 2021, la MRC de Charlevoix-Est fera sa part pour donner un peu d’air aux municipalités et citoyens en procédant à un gel des quotes-parts pour tous ses services sauf un. Du jamais vu en 35 ans pour la MRC! Seul le Service de la gestion des matières résiduelles connaîtra une hausse compte tenu des obligations qui y sont liées, notamment en ce qui a trait au contrat de collectes.
Voyons donc maintenant ce qui nous attend pour la prochaine année, service par service, dans les principaux postes de dépenses avec un aperçu des activités qui y sont associées :
Mentionnons d’abord que les prévisions budgétaires de la MRC passent de 12,6 M$ à 16,3 M$.
L’administration générale bénéficiera d’un budget passant de 1 566 421 $ à 1 885 420 $, la hausse étant due, entre autres, à l’augmentation du poste relatif aux lots intramunicipaux, plus spécifiquement pour le projet de Pointe-auxAlouettes, dont la somme dédiée passe de 70 000 $ à 270 000 $. La quote-part de l’administration générale est quant à elle stabilisée à 644 014 $.
Le Service de l’aménagement du territoire et de la foresterie voit son budget passer de 733 043 $ à 816 100 $.
En 2021, les principales actions pour ce service viseront :
– La poursuite de l’élaboration du plan régional sur les milieux humides et hydriques, dont la conclusion est prévue en 2022;
– La gestion du programme de soutien aux projets structurants améliorant les milieux de vie (volet du Fonds régions et ruralité);
– Le début d’une nouvelle entente triennale de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications;
– La reconduction du programme d’aménagement durable des forêts (PADF);
– La finalisation du travail d’identification des territoires incompatibles à l’activité minière (TIAM);
– La conclusion d’une entente de développement culturel et un soutien en patrimoine immobilier.
Finalement, les volets habituels du service se poursuivront, soit la gestion des obstructions dans les cours d’eau et le suivi de la rivière du Port-au-Persil, le support aux municipalités dans l’évaluation de la conformité de leurs modifications réglementaires, le développement de la géomatique et l’implication active dans le projet de Pointe-aux-Alouettes, qui devrait prendre un essor important.
Le Service de développement économique Mission développement Charlevoix, qui sera à sa 6e année d’opération aura, quant à lui, un budget de 3 742 091 $.
Ce budget prévoit entre autres 275 456 $ en investissements dans les entreprises, 380 510 $ en collaboration avec le Service de l’aménagement du territoire et de la foresterie au financement de projets structurants, 554 268 $ en investissements pour des projets réalisés sur le territoire de la MRC, 993 505 $ en vitalisation (volet 4), 210 689 $ au projet Signature innovation (volet 3), 200 000 $ pour l’addition d’au moins deux nouvelles ressources découlant de la création par le gouvernement d’Accès entreprise Québec et 298 902 $ à la Corporation de mobilité collective de Charlevoix pour le transport collectif et adapté, ainsi que des contributions spécifiques à plusieurs organismes et projets.
En 2021, les principales actions pour ce service viseront :
– Poursuivre le service-conseil aux promoteurs, aux entreprises, aux organismes et aux municipalités;
– Soutenir l’automatisation des processus dans les entreprises de notre MRC;
– Coordonner et assurer la gestion du Fonds régional de la Capitale-Nationale (FRCN), du Fonds régions et ruralité (FRR), volet soutien aux entreprises, du Fonds local d’investissement (FLI) et du Fonds local de solidarité (FLS);
– Assurer la gestion du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME) ainsi que du volet Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM);
– Poursuivre l’engagement au sein des différents chantiers et instances du Développement social intégré (DSI);
– Travailler à la poursuite des actions et des orientations ciblées dans le PDZA ainsi que dans la politique bioalimentaire du MAPAQ, développer des outils visant à favoriser la promotion et la visibilité des produits agroalimentaires locaux (projet « Je mange local », initiatives de Noël, remise en culture des terres en friche, projet de plateforme Maturin incluant la mutualisation des transports de produits locaux vers les grands centres, etc.);
– Poursuivre notre participation aux chantiers découlant de l’entente sectorielle agroalimentaire de la Capitale-Nationale et de Lévis afin de favoriser les initiatives permettant un rayonnement de l’agroalimentaire régional;
– Poursuivre le partenariat et la collaboration technique et financière à l’entente de développement touristique et événementiel de Charlevoix (EDTEC).
Le Service d’évaluation foncière verra son allocation passée de 596 652 $ à 559 971 $.
La quote-part du service demeure stable à 536 900 $.
En plus de maintenir à jour les huit (8) rôles d’évaluation surson territoire, le Service d’évaluation foncière de la MRC a procédé cette année au dépôt de trois (3) nouveaux rôles triennaux pour 2021-2022-2023, pour Clermont, Notre-Dame-des-Monts et Baie-Ste-Catherine.
En 2021, les principales actions seront :
– Le dépôt de trois (3) nouveaux rôles d’évaluation pour les exercices financiers 2022-2023-2024, soit celui du TNO, de Saint-Siméon et de Saint-Irénée;
– Traitement de la rénovation cadastrale de Notre-Dame-des-Monts des territoires non organisés (TNO) et de BaieSainte-Catherine;
– La tenue à jour des rôles, ainsi que le maintien de l’inventaire du milieu et bien entendu le service de proximité aux citoyens, et cela, tous les jours.
Le budget du Service de la sécurité publique et des communications passe de 734 253 $ à 970 704 $.
Il inclut le budget strictement réservé à la sécurité publique, civile et incendie, qui passe de 323 403 $ à 357 679 $ ainsi que les budgets déjà mentionnés en administration générale qui sont relatifs à la gestion foncière et la gestion de l’exploitation du sable et du gravier, avec un budget qui passe de 301 135 $ à 307 125 $ et à la gestion des lots intramunicipaux, avec un budget qui passe de 104 715 $ à 305 900 $. Dans ce dernier cas, et comme pour l’année précédente, l’importante augmentation est associée au poste budgétaire dédié au projet de Pointe-aux-Alouettes, dont la gestion relève de la MRC, via la convention de gestion territoriale existante conclue avec le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN).
Au sein du Service de la sécurité publique et des communications, l’année 2021 sera marquée, entre autres, par :
– L’établissement d’un diagnostic sur le sauvetage hors route en milieux isolés sur l’ensemble de territoire de la MRC, avec l’élaboration de scénarios, à la suite du dépôt, à l’automne 2020, d’une demande d’aide financière au volet 4, axe 2 du Fonds régions et ruralité du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation;
– La mise en œuvre du schéma de couverture de risques en sécurité incendie révisé avec, notamment, l’élaboration d’une douzaine de programmes en prévention et intervention;
– Le suivi de l’application de l’Entente de service relative à la fourniture des services de police par la Sûreté du Québec sur le territoire de la MRC et du Plan d’organisation des ressources policières;
– L’application et le suivi de l’entente sur la gestion foncière et sur la gestion de l’exploitation du sable et du gravier sur les terres du domaine de l’État jusqu’à la signature d’une nouvelle entente au printemps qui tiendra compte de l’entente de principe entre le MERN, le MAMH, la FQM et l’UMQ prévoyant le déploiement d’un nouveau programme de délégation;
– L’application et le suivi de la convention de gestion territoriale (lots intramunicipaux) avec, entre autres, le dépôt d’une planification d’aménagement intégré (PAI), l’élaboration d’un plan d’aménagement forestier intégré (PAFIT) et d’un plan d’aménagement forestier intégré opérationnel (PAFIO);
– Le renouvellement complet du système de communication (téléphonie IP) de l’ensemble des bâtiments municipaux du territoire de la MRC, en partenariat avec le Centre de services scolaire de Charlevoix et la MRC de Charlevoix.
L’ensemble des budgets du Service de la gestion des matières résiduelles fluctue de la façon suivante :
À la valorisation, au réseau des écocentres, à la collecte sélective et la vidange des fosses septiques :
– Le budget passe de 3 941 345 $ à 4 734 500 $ faisant ainsi passer la quote-part de 436 919 $ à 468 869 $;
– Le budget permettra à la MRC de réaliser un projet de collecte et de valorisation des matières organiques sur l’ensemble du territoire de la MRC et pour tous les types d’usagers. Le projet pourrait bénéficier d’aide financière au programme du Fonds municipal vert et/ou au programme du MELCC. Une réserve financière de 500 000 $ a été créée en 2018 et elle est toujours disponible. Un règlement d’emprunt est prévu pour compléter le budget 2021;
– Dans le contrat de vidange de fosses septiques débuté en 2019, le prix de la vidange d’une fosse n’est pas indexé, ainsi il sera stable jusqu’à la fin de 2023;
– La MRC doit réviser son Plan de gestion des matières résiduelles pour la fin de 2021.
À la gestion des matières résiduelles (GMR) :
– Le budget passe de 2 973 738 $ à 3 694 568 $;
– Le budget de la MRC prévoit encore cette année une réserve financière de 175 000 $ pour la construction et le recouvrement des prochaines cellules d’enfouissement des déchets;
– Le budget va alimenter, comme depuis plusieurs années, une réserve qui permettra de gérer le Lieu d’enfouissement technique (approximativement 34 000 $) lorsque celui-ci sera fermé définitivement dans le futur;
– Les travaux de réfection de la Côte du banc d’emprunt sur le chemin Snigole d’une somme de 1 200 000 $ ont été réalisés 2020. Ce projet a été réalisé grâce à une subvention de 995 000 $ du programme RIRL du MTQ. Pour 2021, la MRC attend une réponse positive pour la réfection d’une seconde section du chemin évaluée au coût de 2 600 000 $.
Pour la gestion du lieu d’enfouissement sanitaire (LES) :
– Le budget passe demeure à 14 973 $ annonçant la fin prochaine de la production de lixiviat par le LES à la suite du recouvrement final des cellules effectuées en 2015 et 2016. Grâce à cet investissement, il est a noté que le budget du LES est passé de 117 000 $ en 2014 à approximativement 15 000 $ en 2021.
Par ailleurs, comme demandé par le conseil des maires, une étude de municipalisation de la collecte des déchets et des matières recyclables a été réalisée en 2020. Elle permettra de valider le choix du meilleur scénario entre la continuité avec l’octroi de contrats de collectes ou bien la municipalisation des collectes, et ce, dans l’optique d’offrir à la population les meilleurs services aux meilleurs coûts.
L’Aéroport de Charlevoix aura un budget passant de 255 360 $ à 504 375 $ avec une quote-part gelée à 41 800 $.
Le conseil des maires maintient des compressions budgétaires à l’Aéroport pour 2021. L’année 2021 sera assurément une année de défis pour l’Aéroport de Charlevoix et peut-être qu’une 2e phase d’investissement majeur prendra forme au cours des prochaines années.
Sur la planche à dessin, on retrouve des opportunités de :
– Étude de marché et plan d’action;
– Délégation de la gestion de l’Aéroport;
– Mise en place d’une ligne aérienne Charlevoix–Mont Tremblant;
– Création d’un fonds de commercialisation de 1 M$ pour les 2 prochaines années pour supporter cette ligne aérienne avec les partenaires;
– Négociation d’un nouveau contrat de fourniture d’essence d’aéronefs;
– Projet d’allongement de la piste incluant plans et devis préliminaires.
EN CONCLUSION
Je vous rappelle qu’au cours des dernières années, la MRC a fait un effort remarquable au niveau du contrôle de ses dépenses. Je précise à nouveau que l’augmentation des quotes-parts depuis 2019 est due exclusivement à l’augmentation du contrat de collecte des déchets qui est passé de 562 000 $ en 2019 à plus de 1,1 M$ en 2020 pour des services similaires ainsi qu’aux défis de la valorisation des matières organiques.
Au terme de cet énoncé, je tiens à mentionner l’attachement de mes collègues maires à doter la région de services de haute qualité et leur détermination à mettre en place un climat favorisant le développement économique et la vitalisation.
Il est fort à parier que l’élaboration de la planification stratégique territoriale 2021-2025 qui s’amorce insufflera dynamisme et détermination à la région et contribuera à envisager l’avenir avec positivisme, plusieurs joueurs clés ayant accepté de prendre part à ce chantier. La concrétisation des volets 3 et 4 du Fonds régions et ruralité représentent également deux autres gros chantiers que la MRC envisage avec motivation.
Je tiens enfin à saluer l’excellent travail de la direction générale, des cadres et employés de la MRC et leur engagement à servir au mieux la population de Charlevoix-Est. Ils ont su relever les défis imposés par la pandémie, tout en répondant à toutes leurs obligations, et ce, sans retards ni reports.
Odile Comeau, préfet
25 novembre 2020